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Le secteur public impliqué dans la préparation du dialogue pays pour le 7ème Cycle de subventions (CS7) du Fonds mondial

Le comité de transition pour les réformes de l’Instance de coordination nationale (ICN ou CCM) des Subventions du Fonds Mondial (FM) de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme (CCM-Burkina) a organisé un atelier de consultation du secteur public, les 19 et 20 Janvier 2023 à Ouagadougou, dans le cadre de la préparation du dialogue pays pour le 7ème Cycle de financement (GC7). L’atelier a réuni en présentiel et en ligne au moins quatre-vingt (80) participants dont les acteurs du système de la santé, notamment les membres du Cabinet du Ministère de la santé et de l’Hygiène Publique (MSHP), les Directeurs généraux, les Directeurs techniques, les Coordonnateurs de projets et programmes, les acteurs de la société civile et du privé, les bénéficiaires principaux ainsi que les partenaires techniques et financiers.

L’objectif de l’atelier de consultation était d’identifier de manière consensuelle les priorités d’investissement du Fonds mondial en faveur du secteur public sur le VIH/sida, la tuberculose, le paludisme, prenant en compte le renforcement du système de santé (RSS) et le renforcement du système de santé communautaire (RSC) pour la période d’allocation 2023-2025 au Burkina Faso. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique (MSHP), Monsieur Robert Lucien Jean Claude KARGOUGOU, qui, dans son allocution a invité l’ensemble des acteurs à travailler au respect du délai de soumission de la demande de financement du Burkina Faso à la date du 20 mars 2023. En outre, pour les questions de sauvegarde additionnelle, il a demandé aux parties prenantes d’aborder la question avec moins de passion et de travailler à l’utiliser comme une belle opportunité pour renforcer le système de santé de notre pays.

Selon la nouvelle stratégie du Fonds mondial pour la période 2023-2028 qui est de « Combattre les pandémies et bâtir un monde en meilleure santé et plus équitable », le dialogue au niveau du pays devrait être un levier essentiel pour intégrer les changements clés dans les discussions au plan national. Les stratégies de prévention des nouvelles infections à VIH, la tuberculose et le paludisme, les obstacles structurels et le recours aux innovations en matière d’outils et d’approches de prévention devraient être au centre de toutes les réflexions.

En rappel, pour la période 2023-2025, le Burkina Faso bénéficiera d’une allocation budgétaire de 244,070,685€ affectée à la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et à la mise en place de systèmes résilients et pérennes pour la santé, fondée principalement sur la charge de morbidité et le niveau de revenu. Les investissements doivent être orientés sur les systèmes de santé public et communautaire, la prévention, les droits humains et l’égalité de genre, et répondre aux besoins nationaux par ordre de priorité. Ils devront être fondés sur les plans stratégiques nationaux, les plans nationaux du secteur de la santé et des sous-secteurs, ainsi que les revues des programmes.

Cinq (5) sessions de présentations étaient au menu de l’atelier de consultation avec le secteur public. Chaque programme a fait une présentation sur les résultats de la revue du programme en prenant en compte les objectifs, les difficultés rencontrées et les leçons apprises en matière de prestations de services, de personnel de santé, d’information sanitaire, de produits médicaux, de vaccins et technologies, de direction et de gouvernance. Les présentations comportaient également des propositions d’innovations en matière d’outils et d’approches de prévention adaptés aux spécificités de chaque sous-population pour chacune des trois maladies prioritaires et des recommandations pour un meilleur investissement.

Les échanges et discussions ont permis de retenir, de manière consensuelle et participative, les priorités du secteur public, basées essentiellement sur les résultats des revues des programmes, dans le cadre des demandes de financement du GC7 au Burkina Faso. Les priorités identifiées concernent les trois maladies, le RSS et le RSC, le genre et les droits humains et s’articulent autour des six (6) piliers définis par l’OMS pour un système de santé solide. Elles alimenteront la proposition de demande financement du Fonds mondial pour le cycle de subvention 7.

 

 

 

 

Dialogue pays Grant cycle 7 du Fonds mondial : les acteurs du secteur privé se concertent

Le Comité de transition (CT) pour les réformes de l’Instance de coordination nationale (ICN ou CCM) des Subventions du Fonds mondial (FM) de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme au Burkina Faso a organisé le 10 janvier 2023 à Ouagadougou, un atelier de consultation du secteur privé, dans le cadre de la préparation du dialogue pays. L’atelier a réuni, en ligne et en présentiel, plusieurs organisations pour le 7ème Cycle de financement (GC7) et acteurs du secteur privé intervenant dans le domaine de la santé et autres domaines connexes. L’IPC/BF, en tant que Bénéficiaire principal du Fonds Mondial au compte de la société civile, y a pris part.

Le secteur privé joue un rôle central qui permet aux programmes soutenus par le Fonds mondial d’avoir un impact plus marqué au plan national. Dans le cadre de la préparation de la demande de financement du 7ème Cycle de financement (GC7), un atelier de consultation a réuni les structures du secteur privé collaborant avec les programmes de mise en œuvre des subventions du Fonds mondial. Le but était d’analyser le statut de la collaboration, de l’implication et de la contribution du secteur privé dans la mise en œuvre des programmes VIH/sida, Tuberculose, Paludisme, ainsi que dans le Renforcement du système de santé (RSS), le Renforcement du Système Communautaire (RSC) et la Covid-19 au Burkina Faso. Deux (2) sessions étaient au programme de cet atelier de consultation avec le secteur privé.

La présentation sur la Lettre d’allocation 2023-2025

Le Dr Hien D. Alain, dans sa présentation sur l’allocation indicative 2023-2025 s’est penché sur le montant de l’allocation, les objectifs, les éléments à prendre en compte et l’éligibilité au Fonds. Pour la période 2023-2025, un budget indicatif de 244 070 685 millions d’euro est prévu. Le Burkina Faso pourrait bénéficier de quatre (4) autres fonds catalytiques. En termes d’objectifs, le Fonds Mondial (FM) s’attend à ce que les investissements présentent le meilleur potentiel d’impact sur les systèmes de santé public et communautaire, la prévention, les droits humains et l’égalité de genre.  Dans la formulation des subventions, le Burkina Faso devra prendre en compte les programmes fondés sur des éléments tangibles et destinés aux populations clés et vulnérables, renforcer la coordination des interventions, augmenter les investissements en matière de Système de santé pérenne et résilient (SRPS) et la préparation aux pandémies et mettre l’accent sur les domaines prioritaires. Les critères d’admissibilité au fonds sont essentiellement liés à la réforme du CCM dans les délais impartis.

L’implication du secteur privé dans la mise en œuvre des programmes VIH, tuberculose et paludisme

Cette communication, également présentée par Dr HIEN D. Alain, a permis aux participants d’en apprendre davantage sur la place, le rôle et la contribution du secteur privé de la santé dans l’offre de soins aux populations et l’implication de ce secteur dans la mise en œuvre (MEO) des 3 programmes prioritaires de santé. Le secteur privé de santé est présent dans toutes les 13 régions du pays et intervient dans plusieurs domaines tels que les soins, la gestion des épidémies, l’hospitalisation, la lutte contre le VIH, le Sida et les IST, la lutte contre la tuberculose (TB) et la coïnfection TB/VIH, la lutte contre le paludisme, etc. Le secteur privé œuvre à l’amélioration des conditions de vie, à un meilleur accès aux services de santé, à une meilleure couverture vaccinale ainsi qu’à l’amélioration de la prise en charge des maladies prioritaires (VIH, paludisme, tuberculose).

La contribution du privé au Programme VIH, tuberculose et paludisme se matérialise au niveau de la sensibilisation (IEC/CC), du dépistage du VIH, de l’élimination de la transmission mère-enfant (eTME), des soins liés au VIH, le traitement antituberculeux, de la lutte contre la stigmatisation et la discrimination, des Tests (TDR) pour le diagnostic du paludisme, du traitement du paludisme simple et du paludisme grave, de la participation aux campagnes de Chimio prophylaxie saisonnière du paludisme (CPS), etc.

L’état des lieux de la mobilisation des ressources prend en compte la mobilisation des ressources extérieures des partenaires techniques et financiers (PTF), des fonds propres du privé et de la contribution du budget de l’Etat. La coalition a bénéficié de l’appui des programmes multisectoriels de lutte contre le sida. La mobilisation de ressources endogènes a permis de collecter des fonds auprès de plusieurs entreprises. 

La tenue de cet atelier de consultation a permis aux acteurs du privé d’avoir plus d’informations sur les subventions du FM et la contribution du secteur privé dans le domaine de la santé au Burkina Faso. Les participants sont repartis très confortés pour la suite du processus de la demande de financement qui prendra en compte des priorités bien cohérentes des différents secteurs. Des perspectives ont été dégagées pour une meilleure collaboration et un meilleur accompagnement des structures de mise en œuvre des subventions du Fonds mondial par le secteur privé au plan national. Une synthèse des priorités du secteur privé a été faite et sera prise en compte par l’équipe de rédaction de la demande de financement du GC7.

 

 

 

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